Le collectif de Kiev « Bau Nashir » continue d’étonner : des étudiants ukrainiens interprètent des chansons en yiddish et en hébreu, créant un pont culturel unique entre l’Ukraine et Israël.
Mais qu’est-ce qui se cache derrière ce projet ? Pourquoi des étudiants, dont beaucoup n’ont aucun lien avec le judaïsme, choisissent-ils une voie musicale si inhabituelle ?
Cette histoire a été racontée par Édouard Dox, de Kiev, spécialement pour « Vesti »
Le musée Sholem Aleichem à Kiev est devenu un lieu où résonnaient des chansons juives célèbres. Les étudiants de la chaire de chant de l’Université de Kiev Boris Grinchenko ont présenté un programme comprenant des compositions en yiddish et en hébreu.
L’une des performances les plus mémorables a été l’interprétation par Roman Stukalo de la célèbre chanson israélienne « Shema, Israël ». Ensuite, ont suivi des chansons en yiddish, telles que « Afn veg shteyt a boym » et « Oyfn pripetshik brent a fayerl », interprétées par les étudiants David Zagorulko et Anastasia Troshchinskaya.
La sœur aînée de David, Dasha Zagorulko, et Anastasia Grishchenko ont complété le programme avec des succès israéliens tels que « Tsel etz tamar le or yareakh » et « Yerushalayim shel zahav ».
Histoire du collectif « Bau Nashir »
Le collectif « Bau Nashir » a été créé en 2010 sur la base du centre communautaire juif « Beiteinu ». Sa directrice artistique est Svetlana Gmyrina, maître de conférences à l’Université de Kiev Boris Grinchenko.
Svetlana Viktorovna raconte :
« Nous sélectionnons des compositions complexes et belles qui nécessitent une préparation vocale sérieuse. Pour les étudiants, c’est une excellente pratique, et pour les auditeurs, c’est l’occasion de toucher à la tradition musicale juive ».
La particularité du projet est que la plupart de ses participants n’ont pas de racines juives. Cependant, certains étudiants découvrent leurs origines précisément grâce à leur participation au collectif.
Pourquoi c’est important pour les liens culturels
L’interprétation de chansons en yiddish et en hébreu en Ukraine symbolise non seulement la préservation de la culture juive, mais aussi le renforcement des liens entre l’Ukraine et Israël.
Selon les recherches, avant l’Holocauste, environ 3 millions de locuteurs du yiddish vivaient en Ukraine. Aujourd’hui en Ukraine, la langue yiddish est enseignée au niveau académique à l’Académie Kyiv-Mohyla, mais son utilisation dans la vie quotidienne est extrêmement rare.
Tableau : Contribution de « Bau Nashir » au développement culturel
| Indicateur | Description |
|---|---|
| Fondation | 2010 sur la base de « Beiteinu » |
| Directrice | Svetlana Gmyrina |
| Répertoire | Chansons en yiddish et en hébreu |
| Participants | Étudiants de l’université Grinchenko |
| Performances | Fêtes, concerts au Musée Sholem Aleichem |
Avis et perspectives
La directrice du Musée Sholem Aleichem, Irina Klimova, évalue hautement les performances du collectif :
« Les concerts de « Bau Nashir » sont toujours un événement. Les jeunes interprètes chantent avec une telle âme qu’on a envie de les écouter encore et encore ».
Cependant, selon Svetlana Gmyrina, le collectif n’a pas encore eu l’occasion de se produire en dehors de l’Ukraine ou d’enregistrer des albums en studio.
Culture juive en Ukraine : renaissance par la musique
Aujourd’hui, « Bau Nashir » est plus qu’un simple collectif musical. C’est le symbole de la manière dont les jeunes Ukrainiens trouvent de nouveaux liens culturels et restaurent la mémoire historique à travers la musique juive.
Comme le note NANouvelles — Nouvelles d’Israël, de tels projets contribuent à renforcer les relations entre nos peuples et aident à mieux se comprendre.
Lisez plus sur des initiatives similaires sur le site NANouvelles et suivez les nouvelles qui unissent les cœurs.
…
Lire sur WhatsApp— chaîne NANouvelles ↓ — Nouvelles d’Israël
Liresur Telegram — chaîne NANouvelles ↓ — Nouvelles d’Israël
