- septembre 19, 2025
- 4:53 pm
- Ukraine
Des dizaines de milliers de hassidim sont attendus pour la fête. Des équipes mixtes patrouillent dans la ville, des postes de contrôle et une unité conjointe de services ont été déployés. Ce qu’il est important de savoir pour les pèlerins et les habitants — dans l’analyse de NAnews.
Ce qui se passe et pourquoi c’est important
Un groupe de policiers israéliens est arrivé à Ouman. Ils servent ensemble avec la police ukrainienne et d’autres structures — pour maintenir l’ordre dans les lieux de rassemblement des pèlerins hassidim de Breslev. Avant de partir en patrouille, un briefing a eu lieu (conduit par le chef adjoint de la GUNP dans la région de Tcherkassy, Sergueï Kovalenko), après quoi les actions pour la période de la fête ont été coordonnées au quartier général. Selon l’édition du JewishNews du 19 septembre 2025, le groupe comprend environ dix policiers israéliens; la situation au moment de la publication est calme et sous contrôle.
Ce n’est pas un geste symbolique : pendant les jours de fête, la ville devient un centre d’attraction pour des dizaines de milliers de personnes, et la coordination des services détermine tout — des files d’attente aux postes de contrôle et de la rapidité de réaction à la sensation de sécurité des visiteurs eux-mêmes.
Quelques chiffres pour l’échelle : jusqu’à 35 000 pèlerins sont attendus.
Déjà la veille, des milliers de visiteurs étaient présents dans la ville, et les flux de transport continuent d’affluer. Les dates de la fête cette année sont du soir du 22 septembre au soir du 24 septembre 2025. Pour comparaison : l’année dernière, environ 33 500 hassidim de Breslev sont venus, donc l’année 5786 pourrait battre le record de l’année dernière.
Comment l’interaction est organisée sur le terrain
Les officiers israéliens travaillent côte à côte avec la police ukrainienne et la garde nationale. Avant de partir en patrouille, ils suivent un briefing d’introduction et se familiarisent avec les plans de la ville — pas seulement « où se tenir », mais « comment agir » : la logique des flux, les points de congestion potentiels, l’ordre de communication avec les secouristes et les médecins. Au niveau du quartier général, une liste des zones « chaudes » est préalablement établie, d’où proviennent le plus souvent les appels : lieux de résidence compacte des pèlerins, itinéraires vers les lieux de prière, carrefours à trafic intense.
Ce que fait exactement la patrouille mixte
- Patrouilles à pied — pour être plus proches des gens et réagir aux petits problèmes avant qu’ils ne deviennent des problèmes.
- Équipes mobiles — pour des interventions rapides sur les signaux, y compris la nuit.
- Présence ciblée — sur les ponts, aux passages souterrains et dans les passages étroits, où il est important d’éviter les bousculades.
Quartier général de coordination
Si dans la rue tout doit être discret et calme, au quartier général, la carte de la ville est animée. Les messages des patrouilles, des opérateurs de caméras, des services de secours y convergent. Les décisions sont prises rapidement : rediriger un flux, ajouter un poste, bloquer un passage — sans longues réunions. Pour le pèlerin, cela se traduit par une chose simple : moins d’errance et un itinéraire clair.
Mesures de sécurité renforcées : ce que chacun verra
Postes de contrôle et fouilles
Des postes de contrôle sont installés aux entrées de la zone de pèlerinage. Les documents, les bagages et les véhicules sont vérifiés — c’est une procédure standard lors des événements de masse. Des files d’attente sont possibles, mais lorsque le contrôle est fluide, il contribue à la sécurité de tous les participants.
Unité conjointe de services
Dans la ville, non seulement les policiers sont de service 24 heures sur 24. Les secouristes répondent aux appels, les médecins, les cynophiles et les démineurs travaillent, et les services routiers interviennent si nécessaire. Cet « orchestre » est bien audible lorsque quelque chose se passe : chaque équipe connaît sa partition et intervient à temps.
Prévention et instructions
Les secouristes travaillent directement avec les pèlerins — ils expliquent les règles de comportement en cas d’alerte, montrent où se trouve le refuge le plus proche, où se retirer de l’eau et de la fumée, comment agir pour les parents avec enfants. Des choses simples comme « gardez le passage libre » ou « ne laissez pas vos sacs sans surveillance » économisent des heures de travail aux services.
Chiffres, dates, rythme de la fête
Dates de Rosh Hashanah 5786 : du soir du 22 septembre au soir du 24 septembre 2025.
Prévisions de trafic : jusqu’à 35 000 pèlerins.
Référence de l’année dernière : environ 33 500 visiteurs.
La dynamique est la suivante : la première vague arrive à l’avance pour s’installer et comprendre la logistique, puis le pic, plus proche des prières nocturnes et de la fête. Dans les lieux bondés, il est préférable de planifier du temps supplémentaire et de garder sur soi de l’eau, des documents et un téléphone chargé.
Avertissements officiels et pragmatisme sain
Les autorités ukrainiennes ont rappelé à l’avance les risques liés à la guerre : restrictions sur les événements de masse en dehors des zones approuvées, vérifications possibles des documents, couvre-feux, exigences en matière de refuges pendant les alertes. Ce n’est pas une « formalité », mais des règles du jeu transparentes pour tout grand événement en temps de conflit. Leur objectif est de minimiser les risques, pas de compliquer la vie des pèlerins.
L’approche raisonnable est simple : planifiez vos déplacements en tenant compte du régime, étudiez à l’avance le plan de la zone, convenez d’un lieu de rencontre avec vos amis en cas de perte de contact et ajoutez les numéros des services d’urgence à vos favoris.
Guide GEO : comment se déplacer, où regarder, quoi retenir
Itinéraires. Les principaux flux se dirigent vers les points religieux clés et reviennent aux lieux d’hébergement. Suivez les panneaux et les recommandations des patrouilles — ils distribuent le trafic non pas « au hasard », mais en fonction de la situation opérationnelle.
Postes de contrôle. Préparez vos documents à l’avance aux postes de contrôle. Toute recherche supplémentaire dans le sac, c’est du temps pour toute la file.
Nuit. La nuit, des équipes mobiles sont en service, mais il est préférable de rester sur les rues éclairées. Si vous prévoyez des déplacements tardifs, planifiez votre itinéraire et prévenez vos proches.
Interdictions. Dans la zone de pèlerinage, il est traditionnellement interdit de vendre de l’alcool et des feux d’artifice, de porter des couteaux et des imitations d’armes. Cela réduit le risque de conflits domestiques et de blessures accidentelles.
Enfants et personnes âgées. Convenez d’un « point de repère » — un endroit visible où vous vous retrouvez si vous vous perdez. Notez les contacts sur papier et mettez-les dans la poche de l’enfant ou du parent âgé.
Mini-FAQ pour les pèlerins (en langage clair)
FAQ
Qui patrouille les rues ?
Des équipes mixtes — des policiers ukrainiens avec leurs collègues israéliens, soutenus par la Garde nationale, les secouristes et les médecins. L’objectif n’est pas de « montrer une présence », mais d’éliminer les petits désagréments qui gâchent souvent l’impression de la fête.
Y aura-t-il des fouilles ?
Oui, aux postes de contrôle et ponctuellement dans les lieux de rassemblement. C’est la norme pour tout grand événement. Prévoyez du temps supplémentaire — et ne soyez pas surpris si on vous demande d’ouvrir votre sac.
À quelle vitesse les services arrivent-ils ?
Les équipes mobiles réagissent aux signaux. Si vous voyez une situation nécessitant une attention, adressez-vous à la patrouille la plus proche — ils sont en contact direct avec le quartier général.
Où se réfugier en cas d’alerte ?
Les informations sur les refuges sont diffusées par les secouristes et les patrouilles. Elles sont généralement dupliquées sur des dépliants et des panneaux. Si vous n’êtes pas sûr, demandez aux employés des services — c’est dans leur routine quotidienne.
Que prendre avec soi ?
Documents, eau, powerbank, trousse de premiers secours minimale, adresse de résidence sur papier. Moins il y a de surprises, plus la fête est paisible.
Pourquoi les patrouilles conjointes ne sont pas « cosmétiques », mais une véritable contribution
- Premièrement, cela ajoute des « mains humaines » là où elles manquent toujours : aux virages de la foule, aux entrées, dans les passages entre les points de prière.
- Deuxièmement, les équipes mixtes recueillent plus rapidement une image : les officiers de différents systèmes remarquent différents types de comportement et se complètent mutuellement.
- Troisièmement, cela augmente la confiance des pèlerins — ils voient une forme familière à côté des collègues ukrainiens et suivent plus volontiers les recommandations.
Il y a aussi un effet psychologique : lorsque l’ordre est assuré par plusieurs services à la fois, les gens sentent qu’« on se souvient d’eux ». C’est un détail, mais ce sont précisément ces détails qui forment l’impression générale de la fête.
Conclusions de NAnews
La coopération internationale fonctionne. Les policiers israéliens sont intégrés dans le système de sécurité urbaine d’Ouman — c’est une question de rapidité de réaction et de communication directe dans les rues.
La sécurité est à plusieurs niveaux. Postes de contrôle, prévention, unité conjointe, équipes mobiles — ce n’est pas de la redondance, mais une pratique éprouvée pour les événements avec des dizaines de milliers de participants.
Les participants ont aussi un rôle important. Un itinéraire préparé, une attention aux instructions des patrouilles et le respect des règles économisent du temps pour tous et réduisent les risques.
NAnews — Nouvelles d’Israël et d’Ukraine. Nous suivons la situation à Ouman et compléterons rapidement le matériel avec des conseils pratiques pour les pèlerins et les habitants de la ville.
