The Guardian a qualifié la nouvelle défaite de poutine de « honte ».

La Russie, affaiblie par le conflit avec l’Ukraine, perd des positions sur la scène internationale. L’annulation récente du sommet russo-arabe à Moscou est devenue le symbole de l’affaiblissement de son influence au Moyen-Orient.

Sommet échoué

Selon The Guardian, le sommet qui devait renforcer les positions de la Russie dans la région n’a pas eu lieu. Seuls quelques politiciens, dont le président syrien et le chef de la Ligue des États arabes, ont confirmé leur participation. Les autres ont ignoré l’invitation. Pendant ce temps, les dirigeants mondiaux se sont réunis en Égypte pour discuter de la situation à Gaza, où la Russie était totalement absente.

Le titre de The Guardian résumait la situation : « L’annulation honteuse par Poutine du sommet arabe signale un affaiblissement de l’influence au Moyen-Orient ». Le Kremlin a préféré ne pas commenter cet événement.

Déclin de l’influence

Perte de positions clés

Les experts notent que Moscou ne joue plus un rôle significatif dans la diplomatie de la région. L’analyste berlinoise Hanna Notte a déclaré que les principaux acteurs du Moyen-Orient ne prêtent plus attention à Moscou. L’influence héritée de l’URSS disparaît progressivement. Le régime syrien s’affaiblit, et la Russie ne peut assurer un soutien, perdant des alliés au profit des États-Unis et de la Chine.

Isolement et conséquences

Les tentatives du Kremlin de maintenir son influence en flirtant avec le Hamas et les structures iraniennes n’ont fait qu’aggraver la rupture avec Israël. Le Premier ministre Netanyahou s’oriente désormais vers une coopération avec l’Occident. Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a reconnu que la Russie ne s’imposerait pas dans le règlement du conflit, ce qui équivaut pratiquement à une capitulation.

Changements globaux

Perte de positions

La perte d’influence au Moyen-Orient n’est qu’une partie du tableau général. La Russie a déjà perdu l’Ukraine, la Moldavie, la Géorgie et son influence dans le Caucase, ainsi qu’en Afrique, où la Chine, les États-Unis et la Turquie sont plus actifs. La guerre contre l’Ukraine a détruit le mythe de la « grande puissance », transformant Moscou en un acteur toxique avec lequel aucun pays ne veut s’associer.

L’annulation du sommet n’était pas simplement une démarche technique, mais un verdict politique : l’ère de l’influence russe au Moyen-Orient est terminée.