Le 23 septembre 2025, lors de la 80e Assemblée générale de l’ONU, plusieurs pays occidentaux ont officiellement reconnu la Palestine. À l’Australie, au Royaume-Uni, à la France et au Canada se sont joints Malte, la Belgique, le Luxembourg et Monaco.
Réaction des pays
Le Premier ministre belge Bart De Wever a déclaré l’« importance de cette étape », soulignant que le pays « envoie au monde un signal politique et diplomatique puissant ». Contrairement à lui, le Premier ministre luxembourgeois Luc Frieden a noté « l’unité de la volonté internationale, qui soutient maintenant la création de deux États — la Palestine et Israël ». Le prince de Monaco Albert II a également annoncé la reconnaissance de la Palestine.
Avis sur les conséquences
Le Premier ministre maltais Robert Abela a exprimé l’opinion que cette reconnaissance n’est pas avantageuse pour le Hamas, qui, selon lui, cherche à détruire Israël. « La décision de créer deux États est le moindre des maux pour le Hamas. Ils veulent qu’Israël disparaisse de la carte du monde », a-t-il noté.
Place du processus de paix
Le président israélien Isaac Herzog a vivement critiqué la reconnaissance de la Palestine. Il a qualifié ce jour de « triste » pour tous ceux qui aspirent à une véritable paix. Cette déclaration a résonné dans le contexte d’un soutien international croissant à la question palestinienne.
Changement de la palette internationale
Parallèlement, la reconnaissance de la Palestine par de nombreux pays pourrait modifier considérablement l’équilibre des forces sur la scène internationale et influencer les futures négociations de paix. Comme l’ont exprimé les experts, la situation nécessite une analyse attentive et des décisions à long terme, en tenant compte de l’opinion des populations des deux parties du conflit.