Le 15 décembre 2025, le grand rabbin d’Ukraine Moché Asman a raconté sur ses réseaux sociaux un événement qui a réuni une fête religieuse, la guerre et la responsabilité humaine. À la synagogue centrale d’Ukraine, on a allumé la première bougie de Hanoucca.
Pas seulement par tradition.
Et pas formellement.
Lors de la cérémonie solennelle, le chef du Service de l’aumônerie militaire des forces armées ukrainiennes, le colonel Alexandre Vovkotecha, a remis des distinctions honorifiques du ministre de la Défense de l’Ukraine et du commandant en chef des forces armées ukrainiennes. Les distinctions ont été remises au fils aîné du rabbin Yoël Asman, au fils moyen Mendel Asman, au principal aumônier juif David Milman et au premier assistant du rabbin Yakov Asman.
Ils ont été distingués pour des actions concrètes.
Une aide humanitaire systématique aux militaires ukrainiens.
Le soutien des opérations d’évacuation.
L’approvisionnement des hôpitaux en matériel médical et de protection.
Un soutien spirituel constant aux combattants au front et à l’arrière.
« Très fier », a écrit brièvement Moché Asman. Sans emphase. Mais avec du poids.
Un moment particulier de la soirée a été l’allumage de la première bougie de Hanoucca avec le chef de la Direction principale du renseignement du ministère de la Défense de l’Ukraine, le général-lieutenant, Héros de l’Ukraine Kirill Boudanov.
Lors de l’allumage de la hanoukkia, une prière spéciale a été prononcée.
Pour tous les défenseurs de l’Ukraine.
Pour que le Tout-Puissant les protège.
Et pour une paix véritable et juste — sans formules ni tournures diplomatiques.
Mais cette soirée de Hanoucca a commencé par de lourdes nouvelles.
Cette année, la fête a coïncidé avec une tragédie à Sydney, où lors des événements de Hanoucca, des terroristes ont ouvert le feu sur les rabbins et les invités. Quinze personnes ont été tuées, y compris des enfants. Parmi les victimes, l’envoyé du Rabbi de Loubavitch, le rabbin Eli Schlanger.
À la synagogue centrale d’Ukraine, chaque événement commence par une minute de silence en mémoire des défenseurs du pays tombés.
Cette fois, le silence était double.
Pour l’Ukraine.
Et pour Sydney.
L’allumage de la première bougie de Hanoucca, souligne le rabbin Asman, a une signification particulière en ce moment. Parce qu’une petite lumière peut dissiper une grande obscurité. Et pour l’Ukraine, ce n’est pas une métaphore. C’est l’expérience des dernières années.
À la cérémonie étaient présents des représentants du gouvernement ukrainien, des personnalités publiques, des dirigeants militaires et le corps diplomatique. Parmi les invités, l’ambassadrice des États-Unis Julie Davis, l’ambassadeur d’Autriche Robert Müller, le chargé d’affaires par intérim d’Allemagne Maximilian Rasch.
La présence internationale était notable.
Mais le ton est resté mesuré.
Le droit d’allumer la première bougie de la menorah de Hanoucca a été accordé au commandant de la Garde nationale d’Ukraine Alexandre Pivnenko, au principal aumônier juif David Milman et au colonel Alexandre Vovkotecha — des personnes dont le travail est directement lié à la protection de la vie.
En conclusion, Moché Asman a écrit qu’il prie pour un miracle pour l’Ukraine et son peuple. Pour que l’obscurité se dissipe. Pour que la guerre se termine. Et pour que la paix ne soit pas déclarative, mais réelle.
Cette cérémonie de Hanoucca à Kiev est devenue non seulement un événement religieux, mais un point de convergence de la foi, de la guerre et de la mémoire. Ce sont précisément ces moments qui forment la chronique vivante du temps, dont parle NAnews — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency, enregistrant comment la lumière continue d’apparaître même là où on l’attend le moins.