L’enlèvement de dizaines de civils du village de Grabovske dans la région de Soumy par les forces russes est un nouvel épisode que l’Ukraine qualifie de violation flagrante du droit humanitaire international. Kiev a publiquement appelé la communauté mondiale à évaluer juridiquement les actions de l’agresseur et à arrêter la pratique des déportations forcées.
La réaction de la partie ukrainienne a suivi presque immédiatement. Le Commissaire aux droits de l’homme de la Verkhovna Rada, Dmytro Lubinets, a envoyé des appels officiels au Comité international de la Croix-Rouge, ainsi qu’au médiateur russe. Il a souligné que le déplacement forcé de la population civile est un grave crime de guerre, pour lequel une responsabilité internationale est prévue.
Selon Lubinets, les habitants de Grabovske ont été pratiquement pris en otage pendant environ deux jours. Le 18 décembre, les militaires russes ont arrêté environ 50 civils, les isolant complètement du monde extérieur — sans communication, sans assistance médicale et sans conditions élémentaires. Déjà le 20 décembre, ces personnes ont été emmenées sur le territoire de la Fédération de Russie.
Les informations sur l’incident sont apparues samedi soir. Dès dimanche matin, le bureau du Commissaire a commencé des actions d’urgence. Lubinets a contacté Tatyana Moskalkova pour demander des informations sur l’emplacement des déportés, les conditions de leur détention et leur statut juridique.
Le contexte des événements renforce l’inquiétude. Le 20 décembre, les médias ukrainiens et internationaux ont rapporté la capture du village de Grabovske par les unités russes. Plus d’une cinquantaine d’habitants locaux, qui ont refusé l’évacuation, ont été emmenés de force en Russie. Selon la chef du village, Larisa Kremeznaïa, il n’y avait pas d’enfants parmi les déportés, mais cela ne diminue pas la gravité du fait même du crime.
Les forces armées ukrainiennes ont confirmé que les unités d’occupation russes ont franchi la frontière dans la région de Grabovske. En conséquence, les forces ukrainiennes ont été contraintes de se retirer de certaines positions. Les autorités judiciaires ukrainiennes ont déjà lancé une enquête criminelle sur la déportation illégale de la population civile.
Il est à noter que presque simultanément, lors d’une conférence internationale en Israël, le sujet des violations systématiques par la Russie des normes du droit humanitaire international a de nouveau été abordé. Les participants ont rappelé que les déplacements forcés de civils ne sont pas des incidents isolés, mais une pratique persistante nécessitant une réaction collective et des conséquences juridiques.
Les événements à Grabovske soulignent que la guerre dépasse de plus en plus le cadre des actions militaires et frappe directement les principes fondamentaux de l’humanité. La question de la responsabilité de telles actions devient non seulement ukrainienne, mais aussi internationale — et c’est dans ce contexte que NAnews — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency l’examine, enregistrant les faits et exigeant leur évaluation juridique.
