Nouveau plan de la Commission européenne
La Commission européenne a proposé l’idée d’utiliser les actifs gelés de la Russie pour un prêt à l’Ukraine de 140 milliards d’euros. Ce plan a été discuté parmi les dirigeants occidentaux avant la réunion des ambassadeurs de l’Union européenne.
Discussions et approches
Les documents présentés indiquent qu’une réunion importante des dirigeants européens aura lieu la semaine prochaine à Copenhague. Elle examinera les moyens de mettre en œuvre cette idée. Ces dernières semaines, les responsables ont souvent abordé ce sujet de manière informelle, suggérant que l’Ukraine ne pourra rembourser le prêt qu’après la fin du conflit et le paiement par la Russie des réparations d’après-guerre.
La prochaine étape sera le retour des fonds à la société Euroclear de Belgique, responsable du contrôle des actifs gelés de la Russie, comme indiqué dans la documentation. La Commission européenne estime que le prêt à l’Ukraine devrait être accordé par tranches, en allouant une partie des fonds à la « coopération en matière de défense » et au soutien du budget de l’État de Kiev.
Changements dans la procédure des sanctions
Les institutions européennes discutent d’un possible changement dans la procédure de renouvellement des sanctions. L’idée est de passer de la nécessité d’une décision unanime à une majorité qualifiée, ce qui réduirait le risque de blocage des décisions, notamment de la part de la Hongrie.
Le chancelier allemand Friedrich Merz a exprimé son soutien à la transformation des réparations russes en prêts pour l’Ukraine, soulignant que les fonds devraient être utilisés uniquement pour l’aide militaire.
Nouvelles sanctions et leurs conséquences
L’Union européenne prévoit d’interdire l’importation de gaz naturel liquéfié russe dans le nouveau 19ème paquet de sanctions, mais cette mesure ne sera mise en œuvre qu’à partir de 2027.
Accord d’association avec Israël
En Europe, on discute également de la possibilité de suspendre certaines dispositions de l’Accord d’association entre l’UE et Israël. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le ministre des Finances Bezalel Smotrich pourraient être soumis à des sanctions.