Les États-Unis ont de nouveau opposé leur veto, le soir du 18 septembre 2025, à une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à un cessez-le-feu immédiat à Gaza et à la libération des otages.
Les 14 autres membres du Conseil ont voté en faveur de la résolution, qualifiant la situation humanitaire à Gaza de « catastrophique ». Le document a exhorté Israël à lever toutes les restrictions sur « la livraison d’aide pour 2,1 millions de Palestiniens ». Cette situation souligne l’isolement croissant des États-Unis et d’Israël dans le contexte international, surtout dans le cadre du conflit persistant à Gaza.
L’Assemblée générale de l’ONU et l’adoption des résolutions
Le vote a eu lieu quelques jours avant la réunion annuelle des dirigeants mondiaux à l’Assemblée générale de l’ONU, où la situation à Gaza sera l’un des sujets clés. On s’attend à ce qu’un certain nombre d’alliés des États-Unis soutiennent la reconnaissance d’un « État palestinien » indépendant lors de la réunion.
La tentative d’adoption de la résolution est principalement symbolique, car les États-Unis et Israël s’opposent à de telles initiatives. Cela reflète les divergences entre l’administration Trump et plusieurs alliés européens clés, tels que le Royaume-Uni et la France.
Réaction à la résolution
Depuis novembre, l’administration américaine s’oppose aux résolutions qui incluent des exigences de cessez-le-feu. Les représentants de Washington affirment que ces exigences ne sont pas directement liées à la libération des otages et peuvent seulement renforcer les positions des militants du Hamas.
L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Danny Danon, a critiqué la résolution, soulignant qu’elle ne conduira pas à la libération des otages et n’assurera pas la sécurité dans la région. Il a noté :
« Israël continuera de combattre le Hamas, même si le Conseil de sécurité ferme les yeux sur le terrorisme ».
Situation humanitaire à Gaza
La résolution exprime également une « profonde préoccupation » concernant le récent rapport sur la situation humanitaire à Gaza. Le document indique la « présence de la famine », qui « ne fera qu’empirer sans cessez-le-feu et sans levée des restrictions sur l’aide humanitaire ».
Conflit persistant à Gaza
Les forces israéliennes poursuivent leur offensive terrestre à Gaza. L’opération, qui a commencé mardi, a encore exacerbé le conflit, créant des doutes quant à un cessez-le-feu rapide.
L’armée israélienne affirme que son objectif est de détruire l’infrastructure militaire du Hamas. Les délais de l’opération ne sont pas définis, mais il y a des craintes qu’elle puisse durer des mois.
Réaction internationale
Le même jour, un « groupe d’experts indépendants » opérant sous l’égide du Conseil des droits de l’homme de l’ONU a publié un rapport déclarant qu’Israël « applique un génocide à Gaza ». Les experts ont appelé la communauté internationale à « mettre fin à la violence et à prendre des mesures pour punir les coupables ».
Soutien à deux États
La semaine dernière, l’Assemblée générale de l’ONU a approuvé un plan pour la création de deux États comme solution au conflit israélo-palestinien. La résolution appelle Israël à reconnaître l’État palestinien. Cette décision reflète largement les changements dans l’opinion internationale sur la question du conflit.