Les États-Unis prévoient de déployer leurs forces sur une base aérienne à Damas. L’objectif est de faciliter la conclusion d’un pacte de sécurité entre Israël et la Syrie, rapporte Reuters.
Le nouveau rôle de la base aérienne
La base, située dans le sud de la Syrie, deviendra un élément clé dans la création d’une zone démilitarisée. Cela fait partie d’un accord de non-agression négocié par l’administration Trump. Il est prévu que la base soit utilisée pour surveiller la mise en œuvre de l’accord.
Des sources syriennes affirment que l’installation servira à la logistique, à la surveillance et aux opérations humanitaires. Cependant, la Syrie conservera sa souveraineté sur la base. La piste d’atterrissage est déjà prête à être utilisée, mais les délais d’arrivée des militaires américains ne sont pas encore définis.
Contexte et perspectives
Les États-Unis sont présents depuis longtemps dans le nord-est de la Syrie, soutenant les forces kurdes dans la lutte contre l’État islamique. Récemment, le Pentagone a annoncé la réduction du contingent à 1000 personnes. Bientôt, la Syrie pourrait rejoindre la coalition mondiale contre Daech dirigée par les États-Unis.
Étapes diplomatiques
Une rencontre entre Trump et le président syrien Ahmed al-Sharaa est prévue à la Maison-Blanche. Les États-Unis proposent au Conseil de sécurité de l’ONU de lever les sanctions contre le leader syrien. Après l’arrivée du nouveau pouvoir, une partie des sanctions de l’UE et des États-Unis a déjà été levée, et l’Ukraine a rétabli ses relations diplomatiques. La récente visite d’al-Sharaa à Moscou a conduit à la reprise des vols des Russes vers leur base aérienne en Syrie.
La Syrie, qui a traversé des années de guerre, fait face à des défis : des équipements usés à la pénurie alimentaire. Le pays cherche des moyens d’assurer la sécurité et de reconstruire les infrastructures, en équilibrant entre les forces régionales et ses propres ambitions.
Comment d’anciens ennemis peuvent-ils devenir une partie de la stratégie de survie de la Syrie ? Cette question reste ouverte, mais une chose est claire : dans le monde de la diplomatie, il n’y a pas d’ennemis permanents, seulement des intérêts permanents.
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