Le Parlement israélien a fait le premier pas vers l’extension de sa législation à la Cisjordanie. Cette démarche pourrait signifier une annexion de facto des territoires palestiniens.
Le vote du 22 octobre 2025 a été le premier des quatre nécessaires pour l’adoption définitive de la loi. Il a eu lieu lors de la visite du vice-président américain J.D. Vance et après la déclaration de Donald Trump sur l’inadmissibilité de l’annexion.
Le projet de loi a été soutenu par 25 députés, 24 ont voté contre. Le parti « Likoud » du Premier ministre Benjamin Netanyahu n’a pas soutenu l’initiative.
Réaction internationale et contexte historique
Les membres de la coalition de Netanyahu plaident depuis longtemps pour l’annexion d’une partie de la Cisjordanie, invoquant des liens bibliques et historiques. Israël considère les territoires capturés en 1967 comme disputés et non occupés. Cependant, l’ONU et la plupart des pays les reconnaissent comme occupés.
En 2024, la Cour suprême de l’ONU a confirmé l’illégalité de l’occupation et a appelé Israël à y mettre fin.
Position de la Palestine et droit international
Le ministère des Affaires étrangères de la Palestine a condamné la décision de la Knesset, déclarant qu’Israël n’a pas de souveraineté sur la terre palestinienne. Le Hamas a qualifié le vote de manifestation d’« occupation coloniale » et a déclaré l’annexion illégale.
Les questions d’annexion de la Cisjordanie restent parmi les plus sensibles du conflit au Moyen-Orient. La communauté internationale considère une éventuelle annexion comme une violation du droit international et un risque d’escalade de la violence.
