Zeev Elkin en Ukraine : entre Kiev, Dnipro et mémoire
11 novembre 2025. Le temps à Kiev est humide, le ciel lourd. La ville vit sur fond d’inquiétudes, mais continue de fonctionner — le parlement siège, les cafés sont ouverts, les gens se dépêchent. Ce jour-là, le ministre des Finances d’Israël, Zeev Elkin, arrive en Ukraine. Sans cortèges, sans caméras bruyantes — juste une visite que Jérusalem qualifie de « geste important de respect ».
Kiev. Une conversation sans mots superflus
Lors de la rencontre avec Ruslan Stefanchuk, il n’y avait pas de phrases diplomatiques. Elkin parlait brièvement, directement : des investissements, des technologies, de la manière dont Israël peut aider l’Ukraine à se reconstruire.
« Nous savons reconstruire — car nous avons nous-mêmes subi des bombardements », a-t-il dit, et la salle est devenue silencieuse.
Il s’agissait de projets concrets : énergie, médecine, construction, infrastructure IT. Les Ukrainiens cherchent des partenaires, et les Israéliens — un moyen de ne pas être de simples observateurs.
Dnipro. Là où entre les phrases on entend la peur et la foi
Après Kiev, Elkin s’est rendu à Dnipro. Là, pas d’escaliers d’honneur — seulement des centres de bénévoles, des écoles pour enfants, des synagogues où l’on voit encore sous le plafond les traces des vibrations des frappes passées.
Il a parlé avec des rabbins et des habitants locaux, écouté comment ils ont survécu aux bombardements. Ici, le ministre a déclaré qu’Israël aidera à rétablir le fonctionnement des centres « Nativ » — à Dnipro, Kharkiv et Odessa.
« Nativ » — ce n’est pas juste un bâtiment avec un blason. C’est un lieu où les gens sentent que le lien avec Israël n’est pas une abstraction.
Un langage commun de résilience
L’Ukraine et Israël — deux pays où le mot « sécurité » résonne comme une prière. Ils comprennent trop bien ce que signifie vivre sous les inquiétudes et ouvrir quand même les fenêtres le matin.
Elkin n’a pas prononcé de slogans. Il se tenait simplement aux côtés des gens qui ont perdu leurs maisons et continuent de vivre. « Nous sommes avec vous, et nous vous comprenons », a-t-il dit. Parfois, cela suffit pour que le jour cesse d’être simplement un autre jour de guerre.
Après la visite
Le 11 novembre 2025 est entré dans les annales non pas comme une date diplomatique, mais comme un moment où Israël a rappelé : une alliance — ce n’est pas un document, mais une présence.
Israël ne fait pas de déclarations bruyantes, mais fait ce qui est plus important — il vient.
NANouvelles — Nouvelles d’Israël