Le ministre des Affaires étrangères de la Pologne, Radosław Sikorski, a déclaré que si Poutine se rendait à une rencontre avec Donald Trump à Budapest en passant par la Pologne, son avion pourrait être forcé d’atterrir sur le territoire du pays. Cette déclaration a été faite lors d’une interview à Radio Rodzina, et les propos de Sikorski ont été rapportés le 21 octobre 2025 par la chaîne TVN24.
Sikorski a noté qu’un tribunal indépendant pourrait demander au gouvernement polonais d’arrêter l’avion pour livrer le suspect à La Haye.
«Nous ne pouvons pas garantir qu’un tel scénario ne se réalisera pas», a précisé le ministre.
Le ministre a également supposé que la partie russe était informée de la menace potentielle d’arrestation. Si la rencontre a effectivement lieu, il est probable que les avions choisiront un autre itinéraire. Sikorski a déclaré cela en se référant à Reuters. Il a exprimé l’espoir que l’Ukraine serait également invitée à participer au sommet.
Contexte des négociations
Le 16 octobre, Donald Trump a eu une conversation téléphonique avec Poutine, à l’issue de laquelle il a annoncé une rencontre entre les présidents des États-Unis et de la Russie en Hongrie. La date exacte de ces négociations n’est pas encore déterminée.
Attitude de la Hongrie envers l’arrestation
Les autorités hongroises ont assuré que lors de la visite de Poutine à Budapest, il ne serait pas menacé d’arrestation en vertu d’un mandat de la Cour pénale internationale. Le ministre des Affaires étrangères de la Bulgarie, Georg Georgiev, a ajouté que la Bulgarie, sur demande de la Russie, était prête à permettre à Poutine de survoler son territoire pour se rendre à la rencontre avec Trump.
Statut des participants à la CPI
La Hongrie et la Bulgarie sont toutes deux parties à la Cour pénale internationale. À l’été 2025, Budapest a déposé une demande de retrait de la juridiction de la Cour, mais la décision ne prendra effet que dans un an. Malgré cela, en 2025, les autorités hongroises ont déjà accueilli le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui fait également l’objet d’un mandat de la CPI. La Bulgarie est obligée de détenir le président russe sur son territoire, mais n’a pas d’obligations concernant la détention de son avion.
