84e anniversaire des exécutions de masse à Babi Yar
Le jour du 84e anniversaire des exécutions de masse à Babi Yar, le ministère des Affaires étrangères de l’Ukraine a déclaré que le pays continue de lutter contre l’agression. Entre 1941 et 1943, les nazis ont ôté la vie à près de 100 000 civils et prisonniers de guerre à cet endroit.
Histoire et victimes
Parmi les victimes figuraient des Juifs, des Roms, des membres de la résistance de l’OUN, des patients de l’hôpital psychiatrique, ainsi que des prisonniers du camp de concentration de Syrets. Les jours tragiques des 29 et 30 septembre 1941 symbolisent « l’Holocauste par balles », lorsque les nazis ont tué en deux jours près de 34 000 Juifs vivant à Kiev.
Les exécutions ont continué tout au long de l’occupation. Plus tard, les nazis brûlaient les corps pour cacher les preuves et l’étendue de ces actes horribles. Des meurtres de masse ont également eu lieu dans d’autres villes : Lviv, Loutsk, Rivne, Jytomyr, Bila Tserkva et bien d’autres.
Menace contemporaine
Les événements contemporains soulignent les parallèles entre l’histoire et les défis actuels. Le ministère des Affaires étrangères a noté qu’aujourd’hui, l’Ukraine combat à nouveau l’idéologie nazie. La rhétorique de l’ennemi rappelle la pensée nazie, et cette menace doit être arrêtée.
« Nous nous souvenons des leçons de Babi Yar », déclare le commentaire du ministère des Affaires étrangères. « L’agresseur ne recule pas de lui-même, il doit être arrêté. » Ces mots soulignent l’importance de la mémoire et de l’action face à l’agression contemporaine.
Déclarations des dirigeants
La Première ministre de l’Ukraine, Yulia Svyrydenko, a rappelé le slogan « plus jamais », qui est né en réaction aux crimes nazis. Elle a souligné que Babi Yar reste l’une des pages les plus sombres de l’Holocauste et rappelle la nécessité d’agir pour empêcher la répétition de telles horreurs.
Nécessité d’actions décisives
Svyrydenko a noté que « plus jamais » ne doit pas être simplement un slogan, mais un véritable appel à l’action. La situation actuelle en Europe montre comment un État terroriste a de nouveau déclenché une guerre génocidaire. Des mesures décisives sont nécessaires pour protéger les civils, basées sur la connaissance de l’histoire et le courage.
