Le Centre national israélien de lutte contre l’antisémitisme a exprimé une sérieuse préoccupation concernant la situation autour du concert de Hanoucca à Amsterdam, prévu pour le 14 décembre. La raison en est les manifestations annoncées par des groupes anti-israéliens et radicalement de gauche, qui pourraient affecter non seulement le format de l’événement lui-même, mais aussi la sécurité de ses participants.
Il s’agit d’un concert qui devait se tenir dans la Salle de concert royale — l’un des espaces culturels les plus emblématiques des Pays-Bas. Cependant, le statut du lieu et la symbolique de l’événement en ont fait un point d’attraction pour des actions politiquement motivées.
Qui proteste et pourquoi
Selon les données de surveillance, les plans pour organiser des manifestations ont été annoncés par la Communauté palestinienne des Pays-Bas et le mouvement Global March to Gaza. Auparavant, c’est précisément en raison de la pression de ces groupes qu’un concert avec la participation du chantre Shai Abramson, militaire en service actif de l’Armée de défense d’Israël, a été annulé.
Après des procédures judiciaires et une série de manifestations publiques, il a été décidé de reporter l’événement, mais la tension autour de celui-ci n’a pas disparu.
Évaluation des risques
Le Centre national de lutte contre l’antisémitisme indique un niveau élevé de menace. L’analyse de l’activité sur les réseaux sociaux et les messageries montre que plusieurs centaines de personnes pourraient participer aux actions, et les manifestations elles-mêmes sont coordonnées avec la police.
Le facteur temps est particulièrement souligné : la période de Hanoucca est traditionnellement accompagnée d’événements publics, qui deviennent de plus en plus souvent l’objet de pressions, de provocations ou de tentatives de les perturber sous des slogans politiques.
Pourquoi maintenant
Hanoucca se déroule cette année du 14 au 22 décembre. Pour les communautés juives du monde entier, ce n’est pas simplement une fête calendaire, mais un moment de présence ouverte dans l’espace public — concerts, allumage de bougies, rencontres et événements familiaux.
Le symbole central de la fête est la hanoukkia, un chandelier à neuf branches, dans lequel chaque soir une nouvelle bougie est allumée. Ce geste est traditionnellement perçu comme une affirmation de la lumière, de la résilience et de la mémoire.
Ombre historique
L’histoire de Hanoucca remonte aux événements de la révolte des Maccabées et à la reconsécration du Temple de Jérusalem. Selon la tradition, l’huile qui ne devait durer qu’un jour a suffi pour huit — un symbole qui a été perçu au fil des siècles comme un signe de survie malgré la pression.
C’est pourquoi toute tentative d’intimidation ou de perturbation des événements de Hanoucca est aujourd’hui perçue de manière particulièrement aiguë.
Pas seulement un concert
La situation à Amsterdam dépasse le cadre d’un événement culturel unique. Elle souligne un processus plus large, dans lequel la vie religieuse et culturelle juive est de plus en plus entraînée dans une confrontation politique, même dans des pays aux traditions démocratiques solides.
Dans de telles conditions, la question de la sécurité cesse d’être une formalité et devient une partie de la réalité quotidienne des communautés.
C’est pourquoi l’attention portée à de tels événements n’est pas une question d’émotions, mais une question d’analyse et de responsabilité, que soulève systématiquement NAnews — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency, en enregistrant comment les symboles de la foi et de la culture se retrouvent à l’intersection de la politique et des menaces.
