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En Slovaquie, une conférence s’est tenue, que personne n’avait auparavant tenté de réunir dans un tel format. Les 25 et 26 novembre 2025, dans le cadre du festival de la culture juive MAZEL TOV, des représentants d’organisations sportives et juives de huit pays se sont rencontrés à Bratislava. L’initiative de Maccabi Ukraine, Jewrope, Maccabi slovaque et B’nai B’rith Tolerancia a été la première tentative d’aborder un sujet dont on parle habituellement à voix basse, bien qu’il ait depuis longtemps dépassé les incidents locaux.

Le nom de l’événement — « L’autre côté de la médaille : l’antisémitisme dans le sport ». Il était difficile de trouver plus précis.

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Le modérateur Tomas Stern a immédiatement donné le ton. Le sport, a-t-il dit, est trop visible pour rester en dehors de la politique. Ses mots résonnaient non pas comme une thèse pour un panel, mais comme une constatation du problème : « Les gens ne réalisent pas à quel point le sport est puissant ».

L’augmentation des incidents après le début de la guerre d’Israël avec le Hamas n’a fait qu’accentuer le sentiment que ce ne sont pas des épisodes isolés. C’est un système. Dans les tribunes, des appels à la haine sont lancés, certaines équipes refusent de jouer contre des adversaires israéliens, et sur le net, ce qui se passe se transforme en une pression organisée — un harcèlement qu’on ne peut ignorer.

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La présidente de Maccabi Europe, Dagmar Hávorníková, a décrit la situation de manière plus sévère. Elle a parlé de « l’augmentation de l’antisémitisme sur le continent » et du fait que le sport est devenu un outil pour les forces anti-israéliennes. Elle a ensuite précisé : si le sport est utilisé si efficacement contre les Juifs, alors il doit aussi être utilisé pour la défense. Sa phrase selon laquelle « la violence et la haine dirigées contre Israël et les Juifs sont unies » a résonné presque comme un avertissement politique, et non comme celui d’un fonctionnaire sportif.

Hávorníková a mentionné séparément des incidents emblématiques impliquant des clubs israéliens en Europe. En substance — un match ordinaire peut en quelques minutes devenir une scène de conflit politique. Et souvent, il le devient. « Les activistes anti-israéliens ne peuvent pas toujours indiquer Israël sur une carte, — a-t-elle dit. — Mais cela ne les arrête pas ».

La présence de diplomates, y compris de représentants des structures européennes, a donné à l’événement un poids considérable. Le soutien de Maccabi USA et du Réseau européen des praticiens contre l’antisémitisme a montré que ce sujet dépasse les communautés juives. L’ampleur du problème est internationale, et l’approche doit l’être aussi.

Contrairement aux interventions plus politisées, Lior Eisenberg (Chess4All et Chess4Solidarity) a parlé d’une expérience concrète. Il a rappelé que dans les initiatives sportives israéliennes, des équipes de nationalités très diverses participent souvent — du Moyen-Orient à l’Europe. Plus de 25 000 participants passent déjà par ses projets. Ces chiffres montrent plutôt combien de sports échappent à l’espace médiatique. Et à quelle fréquence il fonctionne comme un outil de dialogue — simplement sans gros titres.

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Eric Rubin, ambassadeur mondial de Maccabi World Union, a choisi une autre ligne. Il a présenté des projets impliquant des athlètes de la NBA et des olympiens — des campagnes qui expliquent l’antisémitisme à travers des histoires réelles et l’expérience des sportifs, et non à travers une théorie sèche. Il a souligné que beaucoup d’entre eux changent de regard sur Israël, seulement lorsqu’ils voient le pays de leurs propres yeux. « Quand les sportifs découvrent Israël en pratique, ils réalisent à quel point les faits sont éloignés du récit du BDS », a déclaré Rubin.

Les sportifs ont de l’influence. Et l’influence a un public qui l’écoute.

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Dans la partie finale de la conférence, les participants ont parlé de l’évidence : sans coopération internationale, sans suivi normal et sans programmes éducatifs, la lutte sera ponctuelle et tardive. Les fédérations sportives doivent obtenir des outils, les supporters — des règles claires, et les communautés juives — la certitude que leur sécurité ne dépend pas d’un match particulier.

Les organisateurs ont déclaré clairement : l’objectif n’est pas seulement de réduire le niveau de haine dans les stades. Dans un sens plus large — renforcer la vie juive en Europe. Dans le pays où la conférence s’est tenue, cela résonnait particulièrement symboliquement.

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Nous publions des analyses détaillées des initiatives, des réactions des fédérations et des matériaux sur la façon dont les institutions européennes s’adaptent aux nouveaux risques sur НАновости — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency, car sans ces données, il est difficile de voir ce qui change exactement sur le continent et où le sport cesse d’être un espace neutre.

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