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Les actions militaires en Ukraine pourraient entrer dans une phase de suspension en 2026, cependant le risque de leur reprise demeure déjà en 2028. Cette prévision a été annoncée par le général Igor Romanenko, ancien chef adjoint de l’état-major général des forces armées ukrainiennes, en analysant les facteurs militaires, politiques et diplomatiques du conflit actuel.

L’évaluation a été faite lors d’un chat public sur la plateforme ukrainienne «Glavred» et concerne non pas un scénario de paix durable, mais une possible pause temporaire dans les actions militaires actives.

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Pourquoi parle-t-on d’une pause

Selon Romanenko, tout accord avec la Russie reste extrêmement peu fiable. L’expérience historique montre que Moscou a violé à plusieurs reprises les accords, utilisant les trêves pour se regrouper, accumuler des ressources et préparer de nouvelles étapes de pression.

C’est pourquoi un éventuel arrêt des combats en 2026, s’il se produit, ne signifiera pas la fin de la guerre en tant que telle.

Le paragraphe est court — parce que la conclusion est directe.

Le facteur américain et le rôle de Donald Trump

Le général a accordé une attention particulière à la position de Donald Trump. Selon lui, l’ancien président des États-Unis est intéressé par une fin rapide de la guerre principalement d’un point de vue politique — y compris dans le contexte de ses propres ambitions et de son aspiration au statut de pacificateur.

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Cependant, la situation intérieure aux États-Unis, la chute des cotes de popularité et la pression de divers groupes d’intérêts limitent les possibilités de Washington d’agir de manière cohérente. Romanenko souligne que l’Ukraine n’est pas une priorité pour Trump — les aspects financiers et commerciaux, y compris les ventes d’armes aux pays européens, suscitent beaucoup plus d’intérêt.

Sanctions et rhétorique sans actions

Selon le général, les déclarations sur des sanctions sévères contre la Russie n’ont pas été mises en œuvre dans leur intégralité. Les discussions sur la possible livraison de missiles Tomahawk à l’Ukraine font partie d’un jeu politique, non soutenu par des décisions réelles.

En conséquence, le processus de négociation s’éternise, et la responsabilité de l’absence de progrès est parfois imputée à la partie ukrainienne.

La question des garanties de sécurité

Le problème clé, sur lequel insiste Kiev, est l’absence de garanties de sécurité efficaces. L’Ukraine cherche à obtenir des mécanismes comparables à ceux que les États-Unis fournissent à des alliés tels qu’Israël ou le Japon.

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À l’heure actuelle, selon l’évaluation de Romanenko, l’Occident n’est pas prêt à offrir à l’Ukraine un niveau d’engagement similaire. Cela crée une situation où toute concession de la part de Kiev n’est pas accompagnée de garanties réelles de protection.

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La position de Moscou reste ferme

La Russie, comme le note le général, continue d’insister sur ses propres conditions, exigeant des concessions territoriales et politiques sans engagements réciproques. Cette approche exclut la possibilité d’un compromis durable et augmente le risque de reprise du conflit après une pause temporaire.

L’Europe : soutien sans parité

Les pays européens continuent de fournir une aide militaire et financière à l’Ukraine, mais son volume reste insuffisant pour atteindre la parité avec les forces russes.

Un facteur supplémentaire d’incertitude est l’intention discutée de Trump de réduire ou de retirer le contingent militaire américain d’Europe, ce qui affaiblit potentiellement le système de sécurité collective sur le continent.

Pourquoi l’année 2028 est-elle perçue comme un risque

Romanenko estime que la Russie peut déjà planifier de nouvelles étapes du conflit, en se concentrant sur la fin de la décennie actuelle. Dans ce contexte, l’année 2028 est considérée comme un point possible de retour aux actions militaires actives — après la restauration des ressources et le changement de la situation internationale.

Il n’exclut pas non plus que la Chine puisse être impliquée dans les processus diplomatiques, mais les intérêts de Pékin dans cette question restent encore flous.

Dates symboliques et menace de bombardements

Le général a également averti du risque de frappes sur les villes ukrainiennes lors de dates symboliques et de fêtes. Selon lui, une telle tactique a déjà été utilisée auparavant et reste une partie de la pression psychologique.

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Cela exige de l’Ukraine de maintenir une vigilance accrue même pendant les périodes de négociations possibles.

Conclusion

La prévision d’Igor Romanenko se résume à une chose : même si la phase active de la guerre s’affaiblit, cela ne signifiera pas sa fin. Sans garanties de sécurité réelles et un renforcement suffisant du potentiel de défense, le risque de reprise du conflit demeure.

C’est pourquoi, selon lui, le facteur clé reste non pas la rhétorique diplomatique, mais la capacité de l’armée ukrainienne à maintenir et à renforcer sa puissance militaire — une conclusion qui influence directement la sécurité régionale, y compris au Moyen-Orient, où NAnews — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency suit de près, reliant le front ukrainien à la scène géopolitique mondiale.

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