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Les archéologues de la Vieille Ville ont découvert une section de l’ancienne muraille de la ville — une trouvaille qui élargit de manière inattendue la compréhension des systèmes défensifs de Jérusalem à l’époque des Hasmonéens. Cette découverte a été publiée par l’Autorité des Antiquités d’Israël. Pour une région où chaque centimètre de couche découverte change l’histoire, cette découverte s’est avérée particulièrement significative.

Les travaux ont été menés dans la région de la Tour de David, sur le site de Kishle. Là, parmi les couches de sable et les structures détruites, les chercheurs ont découvert un fragment massif de fortification : de plus de quarante mètres de long et environ cinq mètres de large. Il s’agit de ce qu’on appelle le Premier Mur — mentionné dans les sources anciennes, mais jusqu’à récemment, on pensait que ses traces avaient disparu ou avaient été absorbées par des constructions ultérieures.

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Les fouilles sont menées dans le cadre de la préparation de la nouvelle aile archéologique du Musée de la Tour de David.

Ce que disent les chercheurs

Les grandes pierres taillées, l’ajustement précis des blocs — tout cela renvoie immédiatement à la période hasmonéenne. Les directeurs des fouilles Amit Re’em et Marion Sindel soulignent : la hauteur initiale du mur pouvait dépasser dix mètres. Seuls les niveaux inférieurs ont survécu jusqu’à nos jours, mais leur état permet d’évaluer l’ampleur des travaux et la précision des anciens constructeurs.

Des fortifications similaires avaient été trouvées auparavant — dans la région du mont Sion et dans la Cité de David. Mais le nouveau fragment s’est avéré plus grand et mieux conservé.

Qui a détruit le mur

La version de la « destruction naturelle » est écartée. Les chercheurs penchent pour un démantèlement intentionnel.
Il y a plusieurs raisons possibles. L’une d’elles est un accord entre Jean Hyrcan Ier et Antiochos VII, selon lequel une partie des fortifications de Jérusalem aurait pu être détruite. Une autre est la politique du roi Hérode, qui cherchait à se distancier des symboles du pouvoir hasmonéen et aurait pu ordonner le démantèlement du mur.

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Aucune des théories n’a encore reçu de confirmation exclusive, mais les deux s’inscrivent dans le contexte historique.

Traces de guerres

Près de cet endroit, des pierres de catapultes, des pointes de flèches et des balles en plomb ont été trouvées auparavant. Ces découvertes sont liées à l’assaut d’Antiochos VII. Le fragment de mur a conservé des traces d’impacts — de lourds projectiles se déposaient à sa base, soulignant la solidité de la construction.

Une partie des artefacts découverts est déjà exposée dans les galeries du musée de la Tour de David.

Pourquoi la découverte est importante

Le ministre du Patrimoine d’Israël, Amichai Eliyahu, a noté dans un commentaire que de telles découvertes permettent de reconstituer la ligne historique des événements, y compris ceux décrits dans les récits de Hanoucca. Les vestiges matériels des fortifications confirment la succession des époques et offrent une rare opportunité de voir à quoi ressemblait Jérusalem avant les grands changements politiques.

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Chaque nouvel élément de la mosaïque archéologique change la perspective sur la ville, où les couches d’histoire reposent littéralement les unes sur les autres, — et la rédaction de NAnews — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency suit le développement des fouilles.

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