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De l’extérieur, il pouvait sembler que la déclaration de Johnny Logan était une autre réplique de l’archive des artistes, se prononçant «pour» ou «contre» la participation de tel ou tel pays à l’Eurovision. Mais ses mots ont résonné plus durement et plus sévèrement que d’habitude. L’interview sur RTÉ dans l’émission This Week a rapidement débordé sur l’analyse non seulement de la décision de l’Irlande, mais aussi de la logique même des unions de diffusion. Logan a dit sans détour : la participation d’Israël semble actuellement inappropriée.

Ce que Logan a précisément soutenu

Il a expliqué sa position de manière très directe : il considère que la décision de RTÉ de ne pas soumettre de candidature est raisonnable. Aucune émotion «pour l’interprète», aucun débat sur la chanson — juste la conclusion que participer aux côtés d’Israël rend le concours «normal» sur le papier, bien que la réalité, selon lui, en soit loin. Logan a souligné que le public irlandais dans sa majorité voit la situation de manière similaire, et c’est pourquoi le pas de RTÉ lui semble opportun.

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La politique est toujours sur scène

Le musicien a rappelé qu’il n’y a plus de concours abstraits en Europe depuis longtemps. L’exclusion de la Russie à cause de la guerre en Ukraine est l’exemple que Logan a cité en premier. Et il ne considère manifestement pas que la situation actuelle autour de Gaza puisse être vue comme «non liée au concours». Sa phrase sur «l’immobilier» — comme il a désigné les tentatives de décrire Gaza comme un espace neutre — a résonné avec une irritation évidente.

Une réclamation distincte envers l’UER

Logan ne s’est pas limité à l’évaluation de la décision de l’Irlande. Il a dit clairement que cette démarche aurait dû venir de l’Union Européenne de Radio-Télévision, et non être dispersée entre les pays. En substance — l’UER aurait pu clore la question avec une position unifiée, mais a préféré laisser la décision aux corporations nationales. Il a qualifié cela d’erreur. Et il a ajouté : au moins, l’Irlande a fait son propre choix.

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Pas contre le pays — contre l’État

Il a précisé qu’il ne critique pas les gens. Dans sa formulation, il y avait un reproche à la direction politique d’Israël, et non aux citoyens ou aux artistes. Pourtant, Logan souligne — parfois le concours semble être quelque chose de léger, presque insignifiant, mais sa publicité transforme la participation en symbole. Et ce symbole, selon Logan, fonctionne actuellement de manière incorrecte.

Appel au boycott

En terminant l’interview, Logan a pratiquement proposé aux diffuseurs internationaux d’agir de manière plus large et plus coordonnée. Il a qualifié le boycott de «moyen raisonnable d’exprimer une position», si l’UER n’est pas prête à prendre la décision. Pour lui, ce n’est pas une dispute sur la musique, mais une question de responsabilité publique.

Dans le contexte du débat en cours autour de la participation d’Israël à l’Eurovision, les mots de Logan ajoutent de la pression sur les organisateurs. Nous suivrons comment les événements se développent et ce que répondront les autres diffuseurs, car le sujet dépasse déjà les discussions du concours. Dans l’espace médiatique d’Israël et autour de celui-ci, de telles déclarations sont perçues particulièrement vivement, ce qui rend la situation encore plus politisée — et c’est pourquoi elle est suivie de près par la rédaction de НАновости — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency.

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