Washington se prépare à une nouvelle phase du processus au Moyen-Orient, et ce n’est plus une discussion en coulisses — Trump s’apprête à annoncer la deuxième étape du plan pour Gaza.
La date n’est pas encore fixée, mais l’entourage dit que la déclaration est prête, les détails sont convenus, il reste à régler les formulations.
La première phase, centrée sur la libération des otages, touche à sa fin. Les négociateurs israéliens ont transmis par le Qatar et l’Égypte des informations sur les restes de Ran Gvili — une procédure complexe, mais sans laquelle le passage à la deuxième phase est impossible.
L’objectif de l’administration Trump reste le même : empêcher la situation de revenir à un état de combats à grande échelle. Après le cessez-le-feu du 11 octobre, les frappes israéliennes ont entraîné la mort de 366 Palestiniens ; le Hamas, de son côté, a infligé des pertes aux unités israéliennes. Le contexte est difficile, et la pause est fragile.
Dans la deuxième phase, il est prévu de réduire la présence militaire israélienne et d’introduire des forces internationales de stabilisation.
L’idée d’un Conseil de paix est discutée séparément — une structure sous la direction de Trump, qui devrait devenir le cadre politique de tout le processus.
Parallèlement, une architecture plus technique se forme : un conseil exécutif international, qui sera chargé de contrôler le “gouvernement technocratique palestinien”. Il comprendra des spécialistes non liés au Hamas, la plupart étant des gestionnaires civils pouvant être autorisés à gérer l’infrastructure.
D’ici la fin du mois, Netanyahou doit avoir une nouvelle conversation avec Trump — sur les prochaines étapes et sur la manière dont les rôles seront répartis entre les parties.
La position d’Israël reste ferme. Netanyahou a répété que la création d’un État palestinien n’est pas envisagée ; Gaza doit être démilitarisée, le Hamas désarmé.
Il a souligné qu’Israël n’a pas besoin de conseils extérieurs et que rien ne sera pris en compte qui contredit les exigences fondamentales de sécurité.
La situation entre dans une phase où les constructions diplomatiques commencent à rivaliser avec la réalité politique. Et c’est précisément pour cette raison que les déclarations à venir de Trump peuvent donner le ton pour les mois à venir. Nous suivrons ces étapes et montrerons comment elles affecteront la structure de sécurité régionale — dans les matériaux de « НАновости — Nouvelles d’Israël | Nikk.Agency ».
