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Les premières lignes — comme toujours, légèrement à côté de la droiture. La délégation des dirigeants des médias ukrainiens est déjà en Israël, et ce n’est pas un «voyage pour les caméras» formel, mais une visite de travail, avec plus de significations internes que ce que les pages officielles écrivent habituellement. Certains pensaient que seuls les diplomates et les analystes étaient invités ici, mais il en est autrement : les journalistes font également partie d’une grande conversation sur la guerre, la sécurité et les règles du jeu de l’information.

Cette visite n’a pas été promue sur les grands portails, bien que l’information ait circulé sur les réseaux sociaux ukrainiens et les médias de niche. Les structures officielles en Israël ont confirmé : le groupe travaille effectivement sur invitation du ministère des Affaires étrangères d’Israël et de l’ambassade à Kiev, qui le 25 novembre 2025 couvre également la visite.

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Ce qui est inclus dans le programme : de la réhabilitation aux conséquences du 7 octobre

L’itinéraire de la délégation est assez chargé. D’abord — les centres de réhabilitation. Là, tout est sans décorations : odeur d’antiseptique, lumière dure, conversations ordinaires où les peurs et la fatigue ne sont pas cachées. Les rédacteurs ukrainiens se font expliquer comment Israël construit un système d’aide après les traumatismes — physiques et psychologiques — et pourquoi la communication autour de cela est strictement régie par des règles.

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Ensuite — le lieu de l’attentat du 7 octobre. Ce n’est pas une excursion. Ici, il y a presque toujours un silence que personne n’essaie de combler. Les journalistes ukrainiens regardent ce qui est depuis longtemps devenu une partie de la mémoire israélienne et absorbent un contexte qui ne peut être compris à distance.

Ensuite — des conférences sur la menace iranienne. Les intervenants israéliens parlent directement, sans ornements académiques. Ils discutent des missiles, des drones, des renseignements. Et comment les médias du pays décident de ce qui peut être publié immédiatement et de ce qui doit être retenu jusqu’à ce qu’une vérification de sécurité soit effectuée.

Pourquoi Israël invite-t-il précisément les médias, et pas seulement les politiciens

Il y a une réponse simple : la guerre de l’information se déroule parallèlement à la guerre militaire. En Ukraine, on le sait à sa manière, mais l’expérience israélienne est un autre ensemble d’outils. Ici, il y a beaucoup de choses qui doivent être résolues en quelques heures, voire quelques minutes.

C’est pourquoi à la réunion au ministère des Affaires étrangères d’Israël — celle qui a été photographiée par l’ambassadeur Michael Brodsky — il n’y a pas de députés ni de conseillers, mais des rédacteurs. Des personnes qui déterminent ce que des millions verront et entendront. Ils écoutent comment Israël travaille avec les nouvelles liées aux attentats, aux attaques, aux menaces, et pourquoi chaque mot passe au crible de la responsabilité.

Les sources ukrainiennes en parlent peu. Pourquoi ?

Le fait que la visite ne se soit pas répandue sur les grands portails est plutôt une caractéristique habituelle du paysage médiatique ukrainien. Les nouvelles qui ne sont pas accompagnées de noms retentissants ou de scandales de politique étrangère restent souvent dans les publications de niche. JewishNews.com.ua en a parlé presque en premier, et est essentiellement devenu la principale source ouverte.

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Les chaînes Telegram n’ont pas repris le sujet, bien qu’elles réagissent généralement rapidement à tout voyage international de fonctionnaires et de journalistes. Peut-être que le programme est fermé et ne prévoit pas de couverture opérationnelle. Peut-être — ils n’ont tout simplement pas eu le temps.

Qu’est-ce qui est important dans tout cela pour l’Ukraine et Israël

Cette visite n’est pas une question de cérémonies. Elle concerne deux pays qui ont des menaces communes et une expérience commune de la guerre, mais des modèles de communication différents. Les médias ukrainiens vivent depuis trois ans sous une pression continue, et la rencontre avec leurs collègues israéliens est une rare opportunité de voir de l’extérieur comment fonctionne un système qui a été construit autour de la sécurité pendant des décennies.

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La guerre change les règles de la profession. Parfois — elle les brise. Et le fait qu’Israël invite non pas des blogueurs, non pas des groupes numériques, mais précisément les dirigeants de grandes rédactions, parle de lui-même. C’est une confiance — et c’est un signal que le partenariat informationnel entre les pays s’élargit.

Dans les matériaux de НАновости — Nouvelles d’Israël, nous avons écrit à plusieurs reprises que l’échange d’expériences entre nos pays devient de plus en plus profond. Cette visite est une autre brique dans ce mur, même si elle n’a pas été annoncée très bruyamment.

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Résumé court, sans officialité

— la visite est confirmée à la fois par Israël et par un média ukrainien;
— le programme est riche et substantiel;
— l’attention à la menace iranienne est un accent clé;
— la délégation n’est pas une question de formalité, mais de véritable travail;
— les discussions sur la politique médiatique en temps de guerre sonnent différemment lorsqu’on les écoute à Jérusalem;
— Israël montre qu’il considère les médias ukrainiens comme un partenaire sérieux;
— et tout cela est un pas vers une interaction informationnelle plus étroite, dont on parle encore doucement.

Dans tous les cas, НАновости — Nouvelles d’Israël suivra pour voir s’il y a plus de détails — en particulier sur la composition de la délégation et les résultats de la visite.

Израиль принимает делегацию украинских медиа: что стоит за визитом, о котором знают не все
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