- novembre 8, 2025
- 12:37 pm
- Moyen-Orient
Depuis juin, sur le site iranien d’annonces immobilières, les propriétaires d’appartements ont commencé à indiquer que leur logement est éloigné des bases militaires. Près de ces sites, comme le Corps des gardiens de la révolution islamique, le prix des logements chute rapidement en raison des craintes de frappes israéliennes.
À Téhéran, l’eau courante est coupée six heures par jour, mais les échafauds fonctionnent 24 heures sur 24. Depuis le début de l’année 2025, le régime iranien a exécuté 1500 civils. Il n’est pas secret que le nombre d’agents du Mossad ne représente même pas une fraction de ces chiffres. Les ayatollahs utilisent les exécutions de masse pour semer la peur parmi la population.
La tâche clé de la guerre en juin, selon les mots du Premier ministre Benjamin Netanyahou, peut être définie comme l’élimination non seulement de la menace existante du programme nucléaire, mais aussi du nouveau défi — des milliers de missiles balistiques. Ces missiles ne sont pas seulement un bouclier contre les attaques israéliennes, mais aussi une épée.
Les Iraniens ont compris ce message. Ils ont reporté la reprise du programme nucléaire, craignant une réaction du président Trump. La plupart des efforts sont désormais concentrés sur la restauration de leur programme de missiles.
Le déblaiement des débris des bases de lancement et de stockage souterraines s’avère être une tâche complexe. Pendant la guerre, l’armée israélienne les a bloquées pour empêcher des lancements massifs, mais maintenant les bulldozers dégagent l’espace. Les tentatives de l’Iran de reconstituer ses stocks rencontrent des difficultés, car les sites de production ont été détruits, mais à la fin de chaque journée, les Iraniens obtiennent encore plus de missiles qu’ils n’en avaient le matin.
Malgré cela, Israël dispose de nombreuses options. Dans l’opération « Lion Ascendant », l’armée israélienne s’est abstenue — sur instruction du gouvernement — de deux étapes stratégiquement importantes : l’élimination de la direction iranienne et la destruction de l’économie du pays. Ces actions sont encore possibles et visent à dissuader l’Iran de tout aventurisme militaire supplémentaire. Selon les informations disponibles en Israël, l’Iran ne cherche pas à déclencher une nouvelle guerre, mais craint une réponse d’Israël — et l’écart entre la peur et l’erreur de calcul est mince. À Jérusalem, on continue d’espérer un soulèvement interne qui mettra fin à la situation actuelle et conduira à la cessation complète de toutes les formes de soutien au « Hezbollah » et au « Hamas ».
Avec le début de la guerre, la méfiance du public iranien envers les autorités n’a fait qu’augmenter, bien que la peur reste l’émotion dominante. Quelque part, les centrifugeuses continuent de tourner, et la peur publique se transforme progressivement en colère, qui peut devenir un catalyseur pour un changement de régime.
