Le président turc Recep Tayyip Erdoğan a appelé la communauté internationale, y compris les États-Unis, à « renforcer la pression sur Israël pour respecter le cessez-le-feu à Gaza ». Il a proposé d’envisager des sanctions ou l’arrêt de la vente d’armes.
Rôle de la Turquie dans les négociations
La Turquie, en tant que membre de l’OTAN et l’un des critiques les plus actifs des actions d’Israël à Gaza, a intensifié sa participation aux négociations de cessez-le-feu. Après la rencontre d’Erdoğan avec le président américain Donald Trump à la Maison-Blanche, son rôle dans ce processus est devenu plus significatif.
Erdoğan a souligné que « le Hamas respecte le cessez-le-feu, tandis qu’Israël continue de le violer ». Il a noté la nécessité d’actions plus actives de la part de la communauté internationale, en particulier des États-Unis, pour « assurer le respect par Israël de ses obligations ».
Groupe opérationnel et reconstruction de Gaza
Ankara a déclaré être prête à rejoindre un « groupe opérationnel » qui surveillera l’application du cessez-le-feu. Les forces armées turques peuvent remplir des fonctions tant militaires que civiles, si nécessaire.
Erdoğan a également souligné l’importance du soutien international dans la reconstruction de Gaza, appelant les pays du Golfe à participer au financement de ce processus.