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Le premier sommet « Monde russo-arabe », conçu pour renforcer la position du Kremlin au Moyen-Orient, a été reporté en raison d’un nombre insuffisant de participants.

Tournure inattendue

Poutine a été contraint d’annuler l’événement, car seuls quelques dirigeants arabes ont confirmé leur participation. Bloomberg rapporte que le sommet, prévu pour le 15 octobre 2025 à Moscou, était considéré comme une initiative clé de la politique étrangère de la Russie. L’objectif était de démontrer l’influence de Moscou dans la région arabe.

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Le report a été annoncé après une conversation de Poutine avec le Premier ministre irakien Mohammed Shia al-Sudani. La raison en était l’impossibilité pour les chefs d’État de se rendre sur fond de mise en œuvre du plan de paix de Donald Trump pour résoudre le conflit entre Israël et le Hamas.

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Réaction du Kremlin

Youri Ouchakov, assistant de Poutine, a noté que les prochaines étapes dépendraient de l’évolution de la situation avec le plan de Trump. L’annulation du sommet souligne l’intérêt des pays arabes pour la coopération avec les États-Unis, qui ont intensifié la pression sur le Kremlin en raison du conflit en Ukraine.

Préparation et attentes

La Russie se préparait au sommet depuis avril, ayant invité 22 dirigeants arabes. Cependant, seuls le président syrien Ahmed al-Sharaa et le chef de la Ligue des États arabes ont confirmé leur participation. Des figures importantes, telles que le prince héritier d’Arabie saoudite et le président des Émirats arabes unis, n’ont pas donné de confirmation officielle.

Le Kremlin envisage une nouvelle date en novembre. Pendant ce temps, Trump menace de sanctions contre la Russie, tout en louant les dirigeants arabes pour leur contribution aux initiatives de paix.

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Conséquences globales

L’affaiblissement de l’influence de la Russie au Moyen-Orient se poursuit. Les ressources militaires et économiques sont limitées, et la chute du régime de Bachar al-Assad a affaibli les positions de Moscou. Les États-Unis et la Chine étendent leur présence dans la région.

Les relations avec l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis, membres de l’OPEP, revêtent une importance particulière pour les approvisionnements énergétiques mondiaux. Poutine aspire à un rôle de leader de la « majorité mondiale », mais sans le monde arabe, cela semble conditionnel.

Cette semaine, Poutine se trouve à Douchanbé pour le sommet des pays de la CEI, mais même ces États mènent une politique multivectorielle, ce qui limite l’influence de Moscou.

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