La chaîne Al Hadath a rapporté un nouveau plan de Donald Trump concernant la cessation des hostilités à Gaza.
Plan de règlement pacifique de Trump
Le projet implique la fin immédiate des conflits et la libération des otages dans un délai de 48 heures. L’exigence principale est le désarmement du Hamas, ce qui inclut la destruction des armes offensives.
Il promet une amnistie aux combattants qui renonceront à la violence, et à ceux qui préfèrent continuer le combat, une sortie sécurisée du pays sera offerte.
La gestion de Gaza passera à des « Palestiniens qualifiés », qui fonctionneront sous contrôle international jusqu’à l’initiation des réformes de l’Autorité palestinienne. Les principaux composants du plan incluent :
- Aide humanitaire et reconstruction.
Les États-Unis initieront la reconstruction des infrastructures, des hôpitaux et des logements, tandis que la distribution de l’aide sera effectuée sous la supervision de l’ONU et d’organisations neutres.
- Forces de sécurité internationales.
Les troupes arabes et internationales assureront la sécurité de Gaza, tandis qu’Israël retirera progressivement ses troupes.
- Échange de prisonniers.
La libération des prisonniers palestiniens interviendra après la libération des otages.
- Négociations sur la souveraineté palestinienne.
Des dialogues sont prévus à l’avenir sur la création d’un État palestinien indépendant.
Reconnaissance internationale de la Palestine
- La semaine dernière, plusieurs pays, dont la France, la Belgique et le Canada, ont officiellement reconnu la Palestine comme un État souverain.
- Actuellement, environ 150 des 193 pays membres de l’ONU soutiennent la reconnaissance de la Palestine, tandis que les États-Unis et Israël s’y opposent.
- Le leader de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a annoncé des plans pour organiser des élections au Conseil national palestinien d’ici la fin de 2025. Ce sera la première initiative démocratique depuis 2006.
- Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a souligné que le pays ne soutiendra pas les initiatives de reconnaissance de la Palestine comme un État distinct.
- Artem Bronjukov, directeur adjoint du centre analytique « Politique », a noté que les conflits incessants à Gaza sont la raison de la position ferme d’Israël. Il a mentionné la proposition de Macron selon laquelle la Palestine devrait reconnaître Israël pour mettre fin à la guerre.