Washington, 23 septembre 2025 — À l’Organisation des Nations Unies cette semaine, le mécontentement international face aux actions des États-Unis concernant le conflit à Gaza est devenu évident lorsque les alliés de l’Amérique ont reconnu l’État palestinien. Ce geste a constitué un test significatif pour la politique de Donald Trump au Moyen-Orient, indique www.timesofisrael.com.
La pression militaire croissante d’Israël dans le contexte du conflit, qui a commencé le 7 octobre 2023 avec l’invasion du Hamas dans le sud d’Israël, fait apparaître Trump comme un observateur extérieur. Apparemment, il ne se précipite pas pour prendre le contrôle des actions de son plus proche allié dans la politique régionale.
Au début de son deuxième mandat, Trump avait promis de mettre rapidement fin à la guerre entre Israël et le Hamas, mais la situation se complique. L’opération spéciale lancée par l’armée israélienne sape les initiatives de paix de Trump. Initialement, il a tenté d’obtenir un cessez-le-feu à Gaza, cependant, la frappe d’Israël contre le Hamas au Qatar est devenue un obstacle sérieux à ses efforts.
Situation à Gaza
Depuis la reprise de l’opération terrestre à Gaza, les États-Unis observent la situation de manière très passive, acceptant les actions d’Israël sans objection. Dans le contexte de l’aggravation de la crise humanitaire, la communauté internationale a condamné de telles actions.
Reconnaissance de l’État palestinien
Malgré les avertissements de Trump concernant la reconnaissance de la Palestine, une telle décision a été prise par de nombreux pays, y compris le Royaume-Uni, la France, le Canada et l’Australie. Ce changement diplomatique majeur s’est produit dans le cadre de la session de l’ONU.
Dans son discours à l’Assemblée générale, Trump a exprimé son soutien à la critique de Netanyahu à l’égard de la volonté des pays de reconnaître la Palestine. Il a commenté que de telles démarches ne font que renforcer la position du Hamas et peuvent conduire à davantage de violence.
Manifestations d’incertitude
L’incapacité de Trump à obtenir des résultats significatifs dans le processus de paix après son retour à la présidence suscite des critiques. Certains experts soulignent que les espoirs de Trump pour une approche diplomatique parlementaire avec les États arabes et musulmans sont compliqués par les conséquences de la situation politique intérieure aux États-Unis.
Discussion sur le règlement pacifique
Lors des réunions en marge de l’ONU, Trump a discuté avec les dirigeants des pays arabes des plans possibles pour la gestion de Gaza après la fin du conflit, sans la participation du Hamas. L’intérêt de Trump pour l’événement de paix demeure, malgré la pression croissante des États non moyen-orientaux.
La politique étrangère de Trump, souvent marquée par des contradictions avec ses plus proches alliés, vise à maintenir des relations solides avec Israël, confirmant son soutien au pays, ce qui suscite le mécontentement de nombreux acteurs de la scène internationale.
Inquiétudes pour les futurs accords
Certains analystes remarquent qu’Israël pourrait poursuivre l’annexion de la Cisjordanie, ce qui aurait un impact négatif sur les initiatives de paix potentielles. Cela menace également de nombreux accords, tels que les « Accords d’Abraham » — le processus de normalisation des relations des pays arabes avec Israël.
Réaction de la communauté internationale
La France et le Royaume-Uni ont mis en garde contre toute forme d’annexion, soulignant que ce serait une « ligne rouge » en politique internationale. Leur autorité pourrait être menacée si Trump ne fait pas pression sur Netanyahu pour arrêter la violence.
Dans un contexte de tensions internationales croissantes, il est important de prendre en compte la manière dont les actions des États-Unis influencent les perspectives de paix dans la région. Ressentant la pression, Trump élabore peut-être ses propres stratégies, cependant, la nécessité de résoudre le conflit à Gaza reste d’actualité.