Israël menace de répondre fermement à la reconnaissance de la Palestine, tandis que certains représentants du pouvoir plaident pour l’annexion de parties de la Cisjordanie occupée.
Déclaration de Netanyahou
À la veille de son discours à l’Assemblée générale de l’ONU, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a tenu une réunion gouvernementale au cours de laquelle il a annoncé son intention de répondre aux appels à la création de la Palestine dans les prochains jours.
Netanyahou a souligné la nécessité de « lutter » contre cette situation, notant qu’une telle démarche « menace l’existence » d’Israël.
Il a également indiqué qu’à l’Assemblée générale de l’ONU, il présenterait « la vérité d’Israël », précisant que c’est aussi la vérité objective de la lutte contre les « forces du mal » et une vision du monde fondée sur la force.
En outre, le Premier ministre a exprimé la nécessité de s’opposer à la « propagande mensongère » et aux « appels à la création d’un État palestinien », qui, selon lui, menacent l’existence d’Israël. Il estime que les pays reconnaissant l’État palestinien à l’Assemblée générale encouragent ainsi les actes de terreur de la part du Hamas.
Discussion avec Trump
« La communauté internationale comprendra notre position dans les prochains jours », a poursuivi Netanyahou.
Il a annoncé une rencontre prochaine avec le président américain Donald Trump après l’Assemblée générale de l’ONU.
« Ce sera ma quatrième rencontre avec lui depuis le début de son second mandat – plus qu’avec tout autre leader mondial. Nous avons beaucoup à discuter », a-t-il ajouté.
Réaction mondiale
Le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie ont déjà officiellement reconnu l’État de Palestine le 21 septembre 2025. Les Premiers ministres de ces pays ont fait des déclarations soulignant leur engagement envers la paix et la résolution du conflit par la création de deux États.