L’est de la République Démocratique du Congo est de nouveau au centre du conflit. L’armée du pays et les rebelles du « Mouvement du 23 mars » soutenus par le Rwanda renforcent leurs positions militaires, s’accusant mutuellement de violer les accords de paix. Cela pourrait conduire à une reprise du conflit, dont le président américain Donald Trump avait annoncé la fin.
Approfondissement du conflit
En janvier et février 2025, les rebelles ont pris deux villes importantes, constituant la menace la plus sérieuse pour le gouvernement de Kinshasa depuis deux décennies. Les négociations soutenues par les États-Unis et le Qatar ont conduit à un cessez-le-feu fragile, déjà menacé de rupture. Les rebelles exigent la libération des prisonniers avant de nouvelles négociations et insistent sur le partage du pouvoir dans les territoires qu’ils contrôlent. Le gouvernement dirigé par Félix Tshisekedi résiste habilement et n’est pas prêt à faire des concessions.
Situation sur les fronts
Selon les dernières informations, les deux parties déplacent des troupes vers les zones proches du conflit à l’est, qui bordent le Rwanda et le Burundi. Les accords temporaires n’ont été créés que pour éviter la violence, ce qui rend la situation extrêmement tendue. Selon les données de l’ONU, des centaines de cas d’exécutions extrajudiciaires et de violences commises par les deux parties ont été documentés depuis la signature des accords de paix.
Ces faits confirment les difficultés du processus de paix, dans lequel des acteurs internationaux sont activement impliqués.
Depuis juin de cette année, les tentatives des médiateurs américains d’établir un contact entre le Congo et le Rwanda se poursuivent, malgré la réaction vive de ceux qui affirment que le Rwanda soutient les rebelles. Parallèlement, une initiative du Qatar est en cours, mais aucun accord n’a encore été atteint au-delà de septembre.
Le professeur Kristof Titeka note qu’il n’y a pas de perspectives de paix en raison de l’expiration des délais pour remplir les conditions de l’accord avec les États-Unis.
Les ressources comme objectif de la guerre
Les causes du conflit ont des racines historiques profondes, remontant aux événements du génocide au Rwanda en 1994, lorsque des millions de personnes sont devenues des réfugiés ou ont été tuées. À partir de là, les survivants ont posé des problèmes au peuple congolais pendant des années.
Le groupe DSOR attaque périodiquement la population, alimentant les guerres meurtrières. « M23 » est la dernière formation dont les actions montrent clairement que la lutte pour le contrôle des ressources naturelles reste au centre de l’attention.
Exportation des ressources et intérêts internationaux
Le Rwanda nie tout lien avec les rebelles, tout en accusant le Congo d’utiliser le « M23 » pour piller les ressources minérales. En se dégageant de la responsabilité des crimes de masse, l’armée du pays mentionne la protection de ses propres intérêts.
Chaque fois, bien que l’on entende parler de paix, les faits confirmés de la poursuite des pillages des ressources naturelles sont soigneusement documentés. Des sources fiables rapportent l’exportation de minerais d’or et de coltan en quantités significatives via le Rwanda.
Dans les zones de conflit, comme Walikale, les proportions de violence augmentent constamment, et le gouvernement tente de rétablir le contrôle sur place avec l’aide de contractants étrangers.
Déclarations de Trump sur la paix
De la part de Donald Trump, des affirmations optimistes sur la fin des guerres dans diverses régions apparaissent de temps en temps. Dans une récente interview, le président a déclaré qu’il avait réussi à régler six ou même sept conflits en seulement quelques mois. Cependant, beaucoup entendent parler des accords de paix pour la première fois.
Certains conflits mentionnés par la Maison Blanche s’étendent à de nombreux pays, y compris les dernières déclarations sur la guerre entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie, où des malentendus évidents sur les noms sont signalés.